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 Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...

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MessageSujet: Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...   Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... EmptyJeu 26 Jan - 22:26

Le marché du pétrole Iranien menace le dollar

Mike Whitney

23 Janvier 2006

Le gouvernement Bush n'autorisera jamais le gouvernement Iranien à
ouvrir une bourse où le pétrole s'échangerait en euros. Si cela
arrivait, des centaines de milliards de dollars submergeraient en
retour les Etats Unis, effondrant le dollar et détruisant ainsi son
économie. C'est pourquoi Bush and C° projettent de mener la nation
en guerre contre l'Iran. C'est simplement pour protéger le
système de mondialisation actuel et la domination perpétuelle du
dollar comme monnaie de réserve.

La plainte selon laquelle l'Iran développe des armes nucléaires
n'est rien d'autre qu'un prétexte pour lancer la guerre. La NIE
(National Intelligence Estimate) prévoit que l'Iran ne sera pas
capable de produire des armes nucléaires avant peut-être dix ans.
Tout comme le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a dit et répété
que les inspecteurs de son agence n'avaient trouvé « aucune preuve
» de programme d'armes nucléaires.

Il n'y a pas d'armes nucléaires ou de programmes d'armes
nucléaires, par contre le plan économique de l'Iran pose une menace
existentielle aux USA.

Les USA monopolisent le marché du pétrole. Il est estimé en dollars
et s'échange soit sur le NYMEX (New York Mercantile Exchange) soit
sur l'IPE (London International Petroleum Exchange) appartenant tous
deux aux Etats Unis. Ceci oblige toutes les banques centrales du monde
à maintenir d'énormes stocks de dollars.

Le monopole de la monnaie US illustre parfaitement le schéma
pyramidal. Aussi longtemps que les nations sont obligées d'acheter
le pétrole en dollars, les USA peuvent continuer à gaspiller
outrageusement en toute impunité. (Le dollar représente maintenant
68% de la monnaie du capital mondial contre 51% il y a dix ans) La
seule menace à cette stratégie est la compétition que projetterait
une place boursière du pétrole indépendante;
forçant ainsi le dollar flageolant à se confronter à une monnaie
plus stable (libre de dette) telle que l'euro. Ceci obligerait les
banques centrales à diversifier leurs actifs, renvoyant des milliards
de dollars aux USA, nous garantissant pour le coup un cycle d'hyper
inflation dévastateur.

L'effort de garder loin des gros titres cette information concernant
le marché d'échange du pétrole Iranien a été très bien mené.
Une simple recherche sur Google montre qu'aucun des grands journaux
n'a relaté l'ouverture de cette bourse. L'aversion des médias
pour les histoires contradictoires qui servent l'intérêt du public
a été évidente dans beaucoup d'autres cas, comme l'élection
présidentielle frauduleuse de 2004, le Downing Street Memo, et
l'écrasement de Falluja. Au lieu d'informer, les médias servent
de mégaphone à la politique des gouvernements et manipulent
l'opinion publique en ressassant la démagogie spécieuse du
gouvernement Bush. Du coup, peu de gens ont la moindre idée de la
gravité de la menace qui pèse actuellement sur l'économie US.

Ceci n'est pas une affaire de « libéraux contre conservateurs ».
Ceux qui ont analysé le problème sont tous arrivés à la même
conclusion : si le marché Iranien s'ouvre, le dollar va plonger et
l'économie US voler en éclats.

C'est ce que dit l'économiste Krassimir Petrov dans un récent
article :
La Bourse Iranienne du Pétrole en Question
« D'un point de vue purement économique, si la bourse du pétrole
Iranien prenait de l'élan, elle serait allègrement suivie par les
puissances économiques majeures et précipiterait la mort du dollar...
»

Quant à l'analyste de droite Alan Peter, il déclare dans son
article
La Menace des Mollahs : « Avec des économies aussi interdépendantes
et entrelacées, une dépression mondiale, non seulement aux USA,
surviendrait avec un effet domino entraînant le reste de l'économie
mondiale dans la pauvreté. Des places de marchés contraignant les US
à réduire les tarifs de leurs exportations ne devraient jamais se
matérialiser...

200 millions d'Etatsuniens (USers) pourraient se retrouver à la rue,
sans emploi et affamés, avec rien ni personne capable de les secourir
ou de les aider, contrairement aux soupes de cuisines et autres
soutiens charitables vus durant la Grande Dépression de 1920/30... »

Un tel crash entraînerait la montée en flèche des taux
d'intérêts, une hyper-inflation, des coûts en énergie
astronomiques, un chômage massif et, peut-être, une dépression.
Voici donc le scénario troublant, si la bourse Iranienne est reconnue
et qu'elle écroule le dollar de son haut perchoir. C'est cela qui
rend la guerre si probable, même une guerre nucléaire.

Maintenant nous pouvons comprendre pourquoi les médias gentiment
affiliés aux multinationales ont omis toute mention d'un nouveau
marché du pétrole dans leurs couvertures. C'est un secret que les
piliers de la direction aimeraient mieux garder pour eux. Il est plus
facile de convaincre le public avec des histoires d'armes nucléaires
et de musulmans intégristes plutôt que de justifier le lancement
d'une guerre pour sauver un dollar anémié. C'est néanmoins le
dollar que les USA défendent en Iraq et vraisemblablement bientôt en
Iran aussi. (Saddam s'était converti à l'euro en 2000. Les
bombardements ont commencé en 2001)

Alternatives pacifiques

Il y a des solutions pacifiques à ce dilemme, mais pas si le
gouvernement Bush persiste à se cacher derrière la stupide tromperie
du terrorisme ou d'un programme imaginaire d'armes nucléaires.
Bush a besoin de se mettre au clair avec le peuple Etatsunien en ce qui
concerne la nature réelle de la crise d'énergie mondiale et cesser
d'invoquer Ben Laden et les AMD pour justifier sa politique
d'agression. Nous avons besoin de toute une stratégie énergétique,
(incluant le financement de l'état pour des projets de conservation,
de sources d'énergies alternatives, et le développement d'une
nouvelle lignée de véhicules hybrides « made in USA ») de sincères
négociations avec l'Iran pour réguler la quantité annuelle de
pétrole vendue en euros (pour faciliter une sortie ordonnée du
dollar) et enfin une « approche internationale collective » de la
consommation et de la distribution de l'énergie (sous les auspices
de l'assemblée générale de l'ONU)

Une plus grande parité des monnaies devrait être encouragée comme
moyen de renforcer les démocraties et de revigorer les marchés.
C'est promettre le souffle d'une nouvelle vie dans le libre
échange que d'autoriser d'autres modèles politiques à
s'épanouir sans crainte de se voir engloutis par le capitalisme. La
domination actuelle du dollar a créé un empire mondial qui dépend
largement de sa dette, de la torture et de la guerre pour maintenir sa
suprématie.

La bourse Iranienne du pétrole pose bien le plus grand des défis au
monopole du dollar et à ses souteneurs de la Réserve Fédérale. Si
le gouvernement Bush poursuit son intention de frappes nucléaires
d'anticipation sur les soi-disant sites d'armes, leurs alliés
s'en trouveront d'autant plus aliénés et les autres seront
obligés de répondre. Comme le dit le Dr Petrov, « Les pays détenant
le plus de dollars pourraient décider de riposter calmement en
écoulant pas cher leurs propres montagnes de dollars, empêchant ainsi
les US de financer davantage leurs ambitions belliqueuses.»

Il y a de fortes chances pour que le champion absolu du système actuel
soit celui même qui le mène à sa perte.

Courtesy and Copyright © Mike Whitney
Traduction : Annefre...@tiscali.fr
Article nr. 19866 sent on 24-jan-2006 00:23 ECT
http://www.uruknet.info/?p=19866
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MessageSujet: Re: Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...   Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... EmptySam 28 Jan - 22:03

Iran : les USA achèvent les préparatifs en vue d’ une attaque, par Wayne Madsen - Wayne Madsen Report.
samedi 14 janvier 2006.

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3143


[ D’après des informations émanant des services secrets d’Asie du sud-est la soudaine décision qu’a récemment prise la Birmanie (Myanmar) de déplacer sa capitale de Rangoon (Yangon) à Pyinmana, située 200 miles plus au nord, résulterait d’avertissements lancés par les services de renseignement chinois, qui auraient mis en garde leurs alliés birmans contre les effets des retombées qui résulteraient d’une éventuelle attaque nucléaire conventionnelle ou tactique des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis. ]





Le monde du renseignement en effervescence : les avertissements abondent tandis que l’administration Bush achève de préparer une attaque militaire de l’Iran.



Wayne Madsen Report, 2 janvier 2006.




Des sources des services secrets et de l’armée aux États-Unis et à l’étranger révèlent divers éléments qui indiquent que l’on en est à la phase de finalisation d’une attaque des installations nucléaires et militaires iraniennes, pour laquelle on pourrait avoir recours à des armes nucléaires tactiques.

Parmi les cibles probables de ces bombardements de saturation, la centrale nucléaire de Bushehr (où travaillent des Russes et d’autres techniciens étrangers), une mine d’uranium dans le Saghand près de la ville de Yazd, le site d’enrichissement de l’uranium de Natanz, une centrale à eau lourde et installation d’isotopes radioactifs à Arak, l’Unité de combustible nucléaire d’Ardekan, le Centre de conversion de l’uranium et de technologie nucléaire d’Ispahan, le Centre de recherche nucléaire de Téhéran, le Centre de production d’isotopes de molybdène, d’iode et de xénon de Téhéran, les Laboratoires multifonctionnels Jabr Ibn Hayan de Téhéran, la compagnie électrique Kalaye de la banlieue de Téhéran, une installation d’enrichissement de l’uranium, censément démantelée, à Lashkar Abad, et les sites de stockage des déchets radioactifs de Karaj et d’Anarak.








Le premier site ciblé serait le réacteur nucléaire de Bushehr avec ses centaines de techniciens russes.




Il se pourrait également que soient visés en premier lieu les sites de lancement de missiles Shahab-I, II, et III, les bases aériennes (y compris la vaste base aérienne de Mehrabad, qui fait aussi office d’aéroport international, près de Téhéran), les bases navales sur le Golfe Persique et la Mer Caspienne, les bases de commandement, de contrôle, de communications et de renseignement. Ensuite pourraient venir les aéroports civils, les stations de radio et de télévision, les centres de télécommunications, les bâtiments gouvernementaux, les centrales électriques traditionnelles, les autoroutes et les ponts ainsi que les lignes ferroviaires. Les sites pétroliers et les installations portuaires marchandes seraient probablement épargnés par les bombardements américains, afin de les conserver intacts pour les intérêts pétroliers et commerciaux des États-Unis.

On a assisté à une intensification de l’entraînement et de la préparation militaires dans plusieurs bases américaines qui participeront à l’attaque en préparation, laquelle sera principalement aérienne. Le fort Rucker en Alabama a reçu l’ordre du Pentagone de se tenir prêt à entraîner environ 50 000 à 60 000 recrues, dont des civils sous contrat, qui seront déployées lors d’offensives en Iran. C’est à Rucker que se trouve le centre national d’entraînement aérien de l’armée américaine, qui comprend l’école de pilotage d’hélicoptères.

De plus, on a assisté à une intensification du degré de préparation tout près d’ici, à Hurlburt Field en Floride, qui abrite le Haut Commandement des Opérations spéciales de l’Armée de l’Air des États-Unis (U.S. Air Force Special Operations Command). L’attaque américaine de l’Iran sera principalement l’affaire de l’aviation (la Navy, l’Armée de l’Air, le Corps Navy-Marine)

On a aussi pu constater un surcroît sensible d’activité au Centre de combat air-sol des Marines, situé à Twentynine Palms en Californie ; principalement des exercices de combat non-simulé dans un environnement désertique et montagneux comparable aux régions iraniennes susceptibles d’être attaquées.




Les services européens de renseignement laissent entendre que les États-Unis ont averti leurs alliés de l’OTAN qu’ils devaient s’attendre à des frappes visant les sites nucléaires et militaires iraniens.

À Samsun en Turquie, le 17 novembre 2005, le président russe Vladimir Poutine s’est entretenu confidentiellement pendant sept heures avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du gazoduc sous-marin russo-turc Blue Stream, à laquelle assistait également le premier ministre italien Silvio Berlusconi.

D’après des sources bien informées au sujet de cette rencontre, Erdogan a promis à Poutine - les deux dirigeants sont désormais très proches - que la Turquie n’autoriserait pas les États-Unis à utiliser ses bases en cas d’attaque militaire de l’Iran. Ce qui a eu pour conséquence une série de visites par des représentants de l’administration Bush, dont le directeur de la CIA Porter Goss, celui du FBI Robert Mueller, et la Secrétaire d’État Condoleezza Rice. Bien qu’Erdogan ait écouté les requêtes de Goss et de Rice qui demandent que la Turquie participe au niveau de la logistique, de la politique et du renseignement à une attaque de l’Iran, et que le chef de l’état-major turc, Yasar Buyukanit, ait entendu les responsables du Pentagone lui tenir plus ou moins le même langage lors de sa récente visite à Washington, il semblerait que Poutine ait suffisamment d’influence sur Ankara pour empêcher toute participation turque à une attaque américaine de l’Iran. Mueller a fourni à Ankara la « preuve » du soutien iranien au PKK (Parti des travailleurs kurde), à la guérilla en Turquie, mais les officines de renseignement mondiales, qu’elles soient au service de gouvernements ou du monde des affaires, ne tiennent désormais plus compte des renseignements émanant de l’administration Bush, considérés comme de la propagande néocon élaborée par les groupes de réflexion et les agences de renseignement décrédibilisées de Washington, de Tel Aviv-Herzliya et de Jerusalem.





Une attaque de l’Iran par les États-Unis : une situation idéale pour déclencher un conflit nucléaire étendu.




Les responsables politiques et militaires ont également demandé au Bahrain, à l’Arabie Saoudienne, au Pakistan, à la Jordanie, à l’émirat d’ Oman, et à l’Azerbaijan d’apporter leur soutien aux États-Unis en cas d’attaque de l’Iran. On rejoue la scène des renseignements bidons qui s’est déroulée juste avant la guerre d’Irak : Washington est en train d’essayer de convaincre divers pays qu’il existe un lien entre l’Iran et « al-Quaïda ».

Des sources appartenant au renseignement polonais disent que Radek Sikorski, ministre polonais de la Défense, a assuré son homologue américain Donald Rumsfeld du soutien de son pays en cas de frappes sur l’Iran. Sikorski est un ancien membre de l’Institut américain de l’entreprise [1], où il a cotoyé des néo-cons tels que Richard Perle, Michael Ledeen, et Lynne Cheney, la prétendue « Deuxième Dame » des États-Unis. Sikorski et le ministre des Affaires étrangères polonais Stefan Meller ont assuré Rumsfeld et Rice respectivement du soutien de la Pologne au sein de l’OTAN, durant la scission que causeraient des frappes américaines.

Ce sont des sources du renseignement polonais, qui sont contre les accords passés entre le nouveau gouvernement de droite de Varsovie et l’administration Bush, que proviennent les fuites grâce auxquelles nous avons eu connaissance de la démarche récente des Américains auprès de l’OTAN à Bruxelles au sujet des préparatifs de l’attaque.

Le magazine allemand Der Spiegel a également eu vent de fuites similaires, émanant des services de renseignement, au sujet des plans d’attaque américains.

D’après des informations émanant des services secrets européens, la récente décision de Poutine et de la société nationalisée du gaz naturel russe, Gazprom, de priver l’Ukraine de gaz naturel constituerait un message sans équivoque de la part de Poutine à des pays comme l’Ukraine, la Pologne, la Roumanie, la République Tchèque, la Slovaquie, la Slovenie, la Croatie, la Moldavie, la France, l’Autriche, l’Italie, la Hongrie, la Bosnie, la Serbie, et l’Allemagne, les avertissant du fait qu’ils subiraient le même traitement s’ils apportaient leur soutien à une attaque de l’Iran par les États-Unis. Gazprom fournit en gaz naturel divers pays d’Europe de l’Est et de l’Ouest, ce gaz étant acheminé depuis la Russie et le Turkménistan par des gazoducs qui traversent l’Ukraine. L’administration Bush a accusé la Russie d’utiliser ses ressources en gaz comme « arme politique ».

Poutine dispose d’un moyen supplémentaire pour faire pression sur l’Europe de l’Ouest depuis que l’ex-chancellier allemand Gerhard Schroeder a accepté un siège au conseil d’administration du consortium russo-germanique, le Gazoduc nord-européen, contrôlé par Gazprom. Le gazoduc amènera le gaz russe en Scandinavie, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, ce qui renforcera le poids de Poutine en Europe face à Washington.




D’après des informations émanant des services secrets d’Asie du sud-est la soudaine décision qu’a récemment prise la Birmanie (Myanmar) de déplacer sa capitale de Rangoon (Yangon) à Pyinmana, située 200 miles plus au nord, résulterait d’avertissements lancés par les services de renseignement chinois, qui auraient mis en garde leurs alliés birmans contre les effets des retombées qui résulteraient d’une éventuelle attaque nucléaire conventionnelle ou tactique des installations nucléaires iraniennes par les États-Unis. On s’inquiète, en cas de frappes des installations nucléaires iraniennes, de la possibilité de voir se former un nuage radioactif de type Tchernobyl, suceptible de se retrouver pris dans les masses d’air de l’Océan Indien lorsque souffle la mousson.
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MessageSujet: Re: Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...   Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... EmptySam 28 Jan - 22:03

La capitale birmane a-t-elle été transférée 200 miles plus au nord parce que les Birmans craignent les retombées radioactives en pleine mousson ?




Rangoon, ville située à basse altitude, se trouve sur le trajet des pluies de la mousson qui transporterait éventuellement les retombées radioactives venues d’Iran jusqu’en Asie du Sud et du Sud-est entre le mois de mai et le mois d’octobre. Les villes côtières situées sur l’Océan Indien comme Rangoon, Dhaka, Calcutta, Mumbai, Chennai, et Colombo seraient davantage affectées par de telles retombées radioactives que des villes situées plus en altitude, à cause de l’effet intensificateur joué par l’humidité. Des centaines de fonctionnaires ont reçu l’ordre, avec seulement deux jours de préavis, de plier bagages et de quitter Rangoon pour Pyinmana, ville de montagne, qui jouit d’un climat plus sec.

Au Bengale oriental, le gouvernement de gauche et ses alliés politiques se préparent à organiser des manifestations de masse pendant la visite que Bush doit prochainement effectuer en Inde. Ils protestent contre la guerre en Irak ainsi que contre les menaces qui pèsent sur l’Iran.

Au Yémen, on rapporte que les compagnies pétrolières occidentales s’inquiètent des intentions des États-Unis en Iran : ce pays arabe qui est situé très au sud, est soumis aux pluies tropicales de la mousson susceptibles de se retrouver contaminées après une attaque nucléaire et de constituer une menace pour la santé de leurs employés.




L’administration Bush a fini par renoncer à ses projets, concoctés à la hâte, d’attaque des installations nucléaires et militaires iraniennes avant la présidentielle de 2004. Le 9 octobre, Rumsfeld avait rencontré certains de ses homologues dans le but de les rallier à la cause des frappes, à bord du John F. Kennedy, porte-avions aujourd’hui désarmé. Cette rencontre a été confirmée par le ministre danois de la Défense alors en poste, mais il n’a pas évoqué les thèmes qui y ont été abordés. D’après des témoignages de membres de l’équipage, un « QG. de guerre » spécial avait été installé en vue de coordonner les frappes. La Grande-Bretagne, l’Australie, l’Italie et les Pays-Bas, opposés aux plans d’attaque, n’assistaient pas à la rencontre. Partout dans le monde, les gradés des services de renseignement et ceux de l’armée attendent aussi avec inquiétude les conséquences qu’aurait une attaque de l’Iran par les États-Unis. Il existerait une probabilité très élevée de représailles chiites en Irak, dans la province orientale de l’Arabie Saoudite, au Koweit, à Bahrain, aux Émirats Arabes Unis, au Liban, et en Afghanistan, contre des cibles américaines militaires, diplomatiques, et économiques dans la région.

Les retombées radioactives résultant d’une attaque nucléaire conventionnelle ou tactique causeraient d’importants problèmes avec le Pakistan, l’Inde, la Chine, la Russie, le Japon ainsi qu’avec d’autres pays d’Asie et du Pacifique se trouvant sur la trajectoire des vents ; parmi ces problèmes on pourrait assister à la chute du gouvernement de Pervez Mousharraf au Pakistan, et à son remplacement par un régime islamiste radical doté de l’arme nucléaire, ce qui provoquerait une riposte militaire de l’Inde, une des puissances nucléaires.




En guise de contre-attaque, l’Iran enverrait immédiatement ses missiles Shahab I et II sur la Zone Verte américaine à Bagdad, sur la base aérienne du Qatar, sur la base de la Marine américaine à Bahrain, sur la base de Camp Doha au Kowait, sur la base aérienne Al Seeb à Oman, sur l’aéroport international de Bagdad, sur la base américaine de Kandahar en Afghanistan. L’Iran enverrait aussi ses missiles longue-portée Shahab III sur les villes israéliennes de Tel Aviv, de Haifa, de Beersheba, d’Eilat, et sur le complexe nucléaire israélien de Dimona. L’Iran enverrait également des missiles sur les vaisseaux américains qui naviguent dans le Golfe Persique et sur les sites pétroliers de l’Arabie Saoudite et du Koweit.

Des frappes pourraient aussi entraîner la fin virtuelle de l’OTAN en tant qu’organisation de défense viable, en finissant de séparer Washington de l’Europe. De plus, il se pourrait bien que la Chine choisisse de soutenir financièrement et militairement l’Iran, qui est sa deuxième source en matière d’importation de pétrole après l’Arabie Saoudite, et que la Chine a l’intention de faire transiter par l’Iran le gaz naturel qu’elle achète au Turkménistan. [La Chine importe 60% de son pétrole dont 17% à l’Iran].

Sous l’égide de l’Organisation de coopération de Shanghai (SCO), la Russie a récemment pris part à un exercice militaire auquel participaient en outre la Chine et l’Inde, en cas de velléités expansionnistes des États-Unis en Asie y compris une attaque de l’Iran, qui pourrait devenir membre de la SCO. En août dernier, la Russie et la Chine ont pour la première fois organisé des manoeuvres communes, avec la participation des armées de Terre et de l’Air et de la Marine.

Début décembre 2005, l’Iran a également mis sur pied de vastes manoeuvres à Bandar Abbas sur le Golfe Persique. Le 6 décembre, un C-130 iranien, en provenance de l’aéroport de Mehrabad et se rendant à Bandar, à bord duquel se trouvaient des journalistes iraniens censés couvrir les manoeuvres tomba sur un immeuble de Téhéran, faisant au moins 116 victimes dont 68 journalistes.

Au sein de l’armée américaine et sur toute la planète, les intentions de l’administration néocon de Bush et ses alliés israéliens suscitent de plus en plus de tension.

Wayne Madsen




Wayne Madsen est journaliste d’investigation, auteur d’éditoriaux, d’articles et de livres publiés aux États-Unis.
Depuis 1994 il enquête sur des sujets tels la politique de Washington, la sécurité nationale, et le monde du renseignement. Il a écrit pour The Village Voice, The Progressive, CAQ, Counterpunch, et pour l’Intelligence Newsletter (basée à Paris).

Madsen est l’auteur de Genocide and Covert Operations in Africa 1993-1999 (« Génocide et opérations secrètes en Afrique de 1993 à 1999 »), co-auteur de America’s Nightmare : The Presidency of George Bush II ( « Le cauchemar de l’Amérique : La présidence de George Bush II ») et de Jaded Tasks : Big Oil, Black Ops & Brass Plates (« La routine : pétrole à gogo, opérations clandestines et plaques commémoratives », à paraître). Madsen est également l’auteur de The Handbook of Personal Data Protection (London : Macmillan, 1992) (« Manuel de protection des données personnelles »), un livre qui traite de la législation internationale sur la protection des données et qui a remporté un vif succès.

Madsen, ancien officier de la Marine américaine, avait été affecté à la NSA (National Security Agency, « agence de sécurité nationale ») sous la présidence de Reagan. Il a aussi 20 ans d’expérience en matière de sécurité informatique et de protection des données. En outre, il a travaillé pour le NAVDAC (Naval Data Automation Command), le Départment d’État, RCA Corporation, et CSC (Computer Sciences Corporation).




Source : Wayne Madsen www.waynemadsenreport.com

Traduction Catherine-Françoise Karaguezian pour Le Grand Soir.
www.legrandsoir.info/articles.php3 ?id_article=3143




Les forces spéciales israéliennes se tiennent « fin prêtes ».
Le directeur de la CIA demande à la Turquie de se tenir prête à une attaque contre l’Iran, Chris Floyd, Kurt Nimmo.




Préparation... Les Etats-Unis attaqueront-ils l’Iran ? par Juan Gelman.




[L’agressivité des USA s’explique par la peur de voir émerger un pôle indépendant pouvant contrer leurs ambitions au Moyen-Orient. L’Iran a les moyens et l’intention de devenir ce pôle. Notamment avec son projet d’une bourse pétrolière, avec des échanges en euros, qui pourra concurrencer les autres bourses pétrolières (la britannique IPE, l’américaine NYMEX) et mettre en question la domination du dollar sur le marché pétrolier international.]
Iran : la fabrication d’une crise, par Marc Botenga.




[Mais, par une bizarrerie qui n’est qu’apparente, les plus contents autres à l’heure actuelle sont probablement à Washington. Le Financial Times, insoupçonnable d’anti-américanisme, n’a-t-il pas écrit que les plus durs dans l’administration Bush -les Cheney, les Rumsfeld, les néo et les théo-cons- espéraient une victoire de Ahmadinejab ? ] Le cri de l’Iran, par Maurizio Matteuzzi.




[(...) pour “couvrir” cet éventuel retrait [d’ Irak] d’une image avantageuse de grande manoeuvre stratégique, une attaque contre l’Iran pourrait être décidée d’une façon coordonnée.
L’idée générale, inspirée d’un argument venu de milieux proches des néo-conservateurs, développe la logique qu’il serait bon que l’aspect négatif pour le prestige américain de la manœuvre irakienne soit compensé par une manœuvre offensive contre l’Iran, qui renforcerait au contraire le prestige de puissance des USA. (...) Un argument technique est avancé, pour renforcer cette idée : le passage d’une tactique surtout terrestre à une tactique beaucoup plus aérienne pour la doctrine d’intervention US en Irak pourrait aider à envisager une intervention contre l’Iran qui serait essentiellement aérienne.
Lire : Irak-Iran, le temps des complots www.dedefensa.org/article.php ?art_id=2276.]




Lire aussi :

Iran : Bush et Sharon préparent une opération conjointe, par Michel Chossudovsky.





[1] Groupe de réflexion néoconservateur.
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MessageSujet: Re: Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...   Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... EmptyDim 12 Mar - 1:54

L'OTAN pourrait aider aux frappes aériennes US contre l'Iran
Sarah Baxter, Washington and Uzi Mahnaimi, Tel Aviv
http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2089-2070420,00.html

Lorsque le général major Axel Tüttelmann, le chef de la Force de Contrôle et
de Surveillance de l'OTAN, a exhibé un avion de reconnaissance Awacs en
Israël il y a une quinzaine de jour, il avait provoqué une vague
d'inquiétude au QG de Bruxelles.
Ce n'était pas cette exhibition qui avait fait sourciller, mais ce qu'il
avait déclaré à propos de l'implication possible de l'OTAN dans de futures
frappes militaires éventuelles contre l'Iran. "Nous serions les premiers à
être appelés, si le conseil de l'OTAN décidait que nous devons l'être".

L'OTAN préférerait mettre l'accent sur le "si", mais les commentaires de
Tüttelmann révèlent que l'Alliance militaire pourrait jouer un rôle de
soutien si les États-Unis lançaient des frappes aériennes contre les cibles
nucléaires iraniennes.

L'AIEA, l'Agence Internationale à l'Energie Atomique, confirmera demain la
soumission au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour de possibles
sanctions contre l'Iran.

L'Iran insiste sur le fait qu'il est en train de développer de l'énergie
nucléaire à but pacifique", une affirmation considérée comme mensongère par
les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, qui croient
que l'Iran veut développer des armes nucléaires. Les remarques du président
Mahmoud Ahmadinejad selon lesquelles Israël devait être rayé de la carte,
n'ont fait qu'augmenter les craintes.

Les États-Unis et Israël ont averti qu'ils ne tolèreraient pas un Iran doté
de l'arme atomique. Si les négociations échouent, les deux pays ont des
plans de dernier recours pour des frappes contre les installations
nucléaires très dispersées de l'Iran.

Porter Goss, le chef de la CIA, a rendu visite à la fin de l'année passée au
premier ministre turc, Recep Erdogan, et lui a demandé un soutien logistique
et en renseignement dans le cas de frappes aériennes, d'après des sources de
renseignement occidentaux reprises dans les médias allemands.

Le journal Der Spiegel avait noté : "Washington semble être en train
d'envoyer ses officiels de haut rang en vue de préparer leurs alliés à une
attaque possible".

L'OTAN devrait vraisemblablement assurer la défense aérienne en Turquie,
selon Dan Goure, un conseiller au Pentagone et vice-président du Lexington
Institute, un think-tank militaire.

Un ancien haut fonctionnaire de la défense israélienne a déclaré qu'il
pensait que tous les pays membres de l'OTAN avaient des plans d'urgence.

[...]

Un haut fonctionnaire de la Défense britannique a dit que les plans pour
attaquer l'Iran étaient de la pure spéculation. 3Je ne pense pas que
personne ait été aussi loin jusqu'à présent", a-t-il dit. "Nous sommes tous
trop occupés avec l'Irak".

On dit que les forces spéciales israéliennes sont en train d'opérer à
l'intérieur de l'Iran, dans une tentative urgente de localiser les sites
secrets d'enrichissement d'uranium. "Nous avons découvert plusieurs sites
suspects l'année passée, mais il doit y en avoir plus", a déclaré un agent
israélien. Ils opèrent à partir d'une base au nord de l'Irak, gardée par des
soldats israéliens avec l'accord des États-Unis, selon des sources
israéliennes.

La semaine passée, Le commandant des sous-marins nucléaires d'Israël a
averti l'Iran indirectement, en déclarant dans un journal israélien que
"nous sommes capable de frapper des cibles stratégiques dans un pays
étranger"
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Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... Empty
MessageSujet: Re: Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire...   Les usa pret a attaquer l'iran a l'arme nucleaire... EmptyDim 12 Mar - 1:57

http://www.desinfos.com/article.php?id_article=4288

Autorisation de diffuser de la Metula News Agency ref. ROP80150206SJ"
A la veille du "point de non-retour"
16 février 2006 - Par Jean Tsadik© Metula News Agency

Le Khetz : Tsahal se prépare activement à intervenir à ces dates au cas où les efforts de la communauté internationale, par l’intermédiaire du Conseil de Sécurité, se révéleraient improductifs

CNN, le quotidien USA Today et l'institut de sondages Gallup ont réalisé un intéressant sondage - entre jeudi et dimanche derniers - auprès d'un échantillonnage représentatif d'Américains, au sujet de la nucléarisation de l'Iran.



Il ressort de cette consultation que 59% des personnes interrogées sont d'avis que l'Iran fera usage de ses armes nucléaires contre les USA et que 80% des sondés pensent que la république islamique transférera ces moyens à des groupes terroristes qui les utiliseront contre leur pays. Ces réponses, de par leur pertinence, ont retenu notre attention et nous y reviendrons par la suite.



77% des interrogés croient que l'Iran fera directement usage de ces armes contre Israël et 81% suspectent qu'il le fera par l'intermédiaire de terroristes.



51% des participants à ce sondage ne font pas confiance à l'ONU afin de résoudre ce problème et 68% se prononcent en faveur de sanctions économiques et diplomatiques contre Téhéran.



A ce stade des choses, seuls 9% des sondés se déclarent favorables à une action militaire immédiate. A ce sujet, nous avons remarqué une réponse contradictoire concernant la capacité du président Bush à réagir à la menace nucléaire iranienne : 69% des Américains, selon ce sondage, craignent en effet que George W. Bush ne se montre trop prompt à s'engager dans une action militaire, alors que les mêmes personnes, à raison de 67%, redoutent que "les Etats-Unis n'en fassent pas assez pour empêcher l'Iran de développer des armes nucléaires".



Pendant que cette discussion prend de l'ampleur aux USA comme en Europe, sur le terrain, on s'approche du point de non-retour. Est ainsi désigné le moment d'avancement du programme perse à partir duquel il sera impossible d'empêcher la théocratie des Ayatollahs de réaliser l'arme absolue. Le moment où les interventions diplomatique ou militaire seront devenues inutiles pour stopper la dotation de l'Iran en bombes atomiques.



En Israël, les experts situent ledit "point de non retour" à fin mars, début avril de cette année, et Tsahal, de même que l'armée américaine se préparent activement à intervenir à ces dates au cas où les efforts de la communauté internationale, par l'intermédiaire du Conseil de Sécurité, se révéleraient improductifs. Dans l'Etat hébreu, des manœuvres de grande envergure ont lieu, dont les manifestations visibles suscitent de plus en plus fréquemment la curiosité des habitants et de la presse. Il s'agit en outre de tester l'efficacité des moyens disponibles pour faire face à tous les types de représailles envisageables de la part de Téhéran, après une frappe de ses installations, en tenant compte des moyens dont l'Iran dispose actuellement.




Quant aux principaux intéressés, les Iraniens, ils utilisent les artifices à disposition afin de gagner du temps. Après avoir rejeté sine die les discussions avec la Russie en vue de procéder à l'enrichissement de l'uranium à des fins civiles dans les usines de monsieur Poutine, discussions qui devaient reprendre demain, Javad Vaeidi, le numéro 2 du Conseil National Supérieur de Sécurité iranien, a assuré qu'une délégation de son pays se rendrait bien à Moscou. Certes, mais pas avant le 20 février, ce qui nous rapproche toujours plus de l'occurrence cruciale. Vaeidi n'a pas tenu à expliciter les raisons du report des négociations.



Entre temps, à la fin janvier, les Iraniens ont enlevé les scellés sur les caméras de surveillance de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique qui enregistrent les activités dans ses réacteurs. Le vice-président Gholamreza Aghazadeh a admis que les opérations d'enrichissement de l'uranium avaient repris la semaine dernière sur le site de Natanz.







Natanz : enrichissement d'uranium insignifiant à des fins civiles ???



L'Iran a toutefois tenu à mentionner que ces opérations se déroulaient à une échelle mineure, insuffisante selon lui pour produire le carburant nécessaire aux réactions nucléaires.



Ces artifices ne convainquent personne. Ainsi, l'AIEA a renvoyé l'Iran, le 4 février dernier, devant le Conseil de Sécurité de l'ONU, tout en appelant son gouvernement à cesser toutes les activités liées à l'enrichissement de l'uranium. Téhéran a rétorqué en suspendant certains aspects de sa collaboration avec l'AIEA et a avisé ses observateurs sur place qu'ils ne seraient plus autorisés à visiter ses sites à leur convenance.



L'Union Européenne, placée sous la présidence tournante de l'Autriche, a répété que les visées nucléaires de l'Iran ainsi que ses pratiques douteuses dans le domaine des droits de l'Homme "rendaient impossibles des relations normales entre Téhéran et l'UE". Le ministre autrichien des Affaires Etrangères, madame Ursula Plassnik, a exprimé des doutes profonds quant à la nature exclusivement pacifique du programme iranien.



A la Maison Blanche, on souligne que les Ayatollahs "persistaient à choisir la défiance et la confrontation plutôt que la collaboration et la diplomatie".



Les riverains immédiats de l'Iran, les Turcs, ne cachent pas non plus leur anxiété. Par la voix de leur ministre des AE, ils ont pressé leurs voisins de se montrer transparents sur leur programme nucléaire.



En Israël on n'est pas dupe et, si l'on fait tout ce qui est nécessaire pour ne pas hypothéquer les chances de succès du Conseil de Sécurité, on se prépare au pire, avisant les chancelleries amies que le temps à disposition touche à sa fin. A Jérusalem on avertit solennellement que si l'Iran n'est pas stoppé, cela imposera une menace critique non seulement sur Israël et le Moyen-Orient mais également contre l'Europe et les Etats-Unis.



A nous de bien interpréter tous ces messages concordants. Le risque n'est pas de voir l'Iran tirer un missile à tête nucléaire cet automne sur l'un de ses adversaires, il ne possède pas encore la technologie nécessaire et serait assuré d'être anéanti en réponse par une puissance occidentale. Un vrai suicide ! L'enjeu sujet de l'état d'urgence global, c'est bien ce fameux "point de non-retour". Une fois l'uranium enrichi en quantités suffisantes et sur des sites diversifiés pour en faire des armes, Téhéran possédera tout le temps nécessaire afin de concevoir sa bombe proprement dite, ainsi que ses missiles balistiques à moyenne et longue portées. En pratique, on ne disposera d'aucun moyen pour faire arrêter le processus, ce à moins d'envahir militairement l'ensemble de l'Iran, une aventure qui ne tente personne.



Le passage du stade de la capacité technologique à enrichir de l'uranium à celui de le transformer en armes efficaces peut prendre encore plusieurs années. Mais personne ne désire, à moyen terme, se trouver face à une dictature d'inspiration islamique, antisémite, anti-occidentale et négationniste disposant de missiles opérationnels capables d'atteindre Tel-Aviv, Paris ou New York. En termes de stratégie et pour les nations occidentales, cela également serait un suicide.



Il faut donc mettre fin au programme iranien en tranchant le noeud gordien ce printemps, ou se montrer assez unis, décidés et menaçants afin de faire comprendre aux Ayatollah que l'Occident ne les laissera pas se doter de la technologie nucléaire les bras croisés.



Autre aspect de la menace iranienne d'accession à la technologie nucléaire, celle correctement relevée par les personnes ayant répondu au sondage américain de voir passer des produits artisanaux de celle-ci entre les mains de groupes terroristes. Allez ensuite remonter jusqu'à la source d'une "petite" bombe sale, transportable dans une valise et qui pourrait exploser à Central Park ou sur les Champs-Elysées, sans pour cela rayer de la carte la population arabe de toute la Palestine. Après cinq ou vingt mille morts, et une zone contaminée au centre de nos villes, rendue inhabitable pour des décennies, cela nous ferait d'ailleurs une belle jambe...



Ce genre de danger, contrairement à l'intégration de l'atome dans un système militaire iranien adapté à son usage, pourrait surgir d'ici quelques mois. Ce d'autant plus que les cobayes pourraient en être les victimes elles-mêmes. Ceci devrait aider les démocraties à comprendre l'étendue du péril qu'il y a à laisser des irresponsables, agressifs et professant journellement des principes hégémonistes, jouer avec des allumettes. Autrement, c'est à désespérer de leur capacité à évaluer les menaces qui pèsent sur elles
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